Google vous souhaite une bonne fête des pères !

Comme à son habitude Google change le logo de son moteur de recherche à l’occasion de certains jours spéciaux, et bien évidemment que la fête des pères n’échappe pas à la règle !
En ce Dimanche 19 Juin, où chacun de vous remerciera l’homme sur lequel il a le plus pris exemple, le géant de l’internet lui a choisit (comme surement beaucoup d’entre vous d’ailleur) la cravate pour orner son Doodle ! Cadeau « typique et incontournable de la fête des pères » (selon TF1), elle vient aujourd’hui remplacé le L du logo Google réécrit pour l’occasion sur une carte cadeau.
Petit point info : La fête de pères remonterait au Moyen Age (pour les pays catholiques) où elle avait un coté beaucoup plus religieux puisqu’elle été celebrée le 19 Mars, jour de la Saint Joseph qui est considéré comme le père de Jésus.
Pour ce qui est de la fête des pères non religieuse, la première fut crée aux Etats Unis en 1910 à Washington. En France c’est seulement plus de 40 ans après qu’elle est officialisée, par un décret de 1952 fixant sa date au troisième dimanche de Juin.
Pour encore plus de Doodle, visitez notre sélection Doodle !
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Test : Google Books pour smartphones

Comme je vous l’avais précédemment annoncé via mon fil Twitter (@Gfoaongle), les possesseurs d’un Nexus (One ou S) ont récemment reçu l’application Google Books via l’Android Market. Voici donc comme prévu un petit article sur mes conclusions après trois jours d’utilisation !

Installation :
Pour ceux qui ne l’auraient pas encore obtenu, l’application est en cours de déploiement OTA et devrait s’installer sur votre téléphone après que vous ayez reçu l’habituelle notifications « Des mises à jours sont disponibles ». Il est possible qu’elle refuse de s’installer et que le message « L’élément demandé est introuvable. » apparaisse. Dans ce cas, il vous suffit de laissez votre doigt appuyé sur le nom de l’application, puis de choisir « Installer la mise à jour ».


Prise en main :

L’application de Google ne déroge pas aux habitudes du géant de l’internet et reste en elle même très simple en comparaison à sa version sur tablette tactile. Effectivement, ici pas de joli effet carrousel pour choisir son livre, ni même d’animation de pages qui se tournent lorsque qu’on passe de l’une à l’autre… En fait, à première vue, l’application de Google fait son devoir (à savoir nous permettre de lire un lire) et c’est tout… Comme n’importe quelle visionneuse d’eBook, et finalement son attrait face à la concurrence réside essentiellement dans le nombre impressionnant d’ouvrages disponibles dans la bibliothèque numérique de Google.

Une fois l’application installée un message apparaît nous informant que l’achat de livres électroniques via Google Books n’est pas encore possible pour la France. Soyons sur que le fait l’application soit disponible veut clairement dire que cela ne devrait plus trop tarder… Pour vous faire patienter jusque là, Google vous informe que vous pouvez toujours télécharger les millions de livres appartenant au domaines public pour « les lire très facilement sur tous les appareils ».
Recherche :
Lançons nous donc dans une recherche, et pour illustrer ce petit test j’ai choisis le grand Victor Hugo. L’algorithme de classement des résultats n’est pas (comme on pourrait le croire en voyant ma capture d’écran) directement lié au nombres d’étoiles et de critiques vu que le livre suivant dans la liste est Les misérables, récoltant pas moins de 6 239 critiques et presque 5 étoiles.
L’affichage reste sobre, avec un bouton « Gratuit » pour télécharger le livre et qui se transforme en « Acheter » lorsque ce dernier est payant. Une fois notre livre choisi, on peut soit continuer nos achats soit directement l’ouvrir.

Points forts :

Google Books a deux atouts indéniablement très utiles, et bien pensé par Google.
Le premier (c’est celui que je trouve plutôt bien pensé) est que dès que vous avez choisis un livre, peut importe sa taille et son nombre de pages, il est ajouté à votre bibliothèque et est immédiatement disponible à la lecture ! En effet, Google va pour commencer télécharger les premières pages, et pendant que vous commencerez votre livre il se chargera de télécharger toutes les pages restantes. Aussi, si vous décidez d’aller directement à la fin du livre pour par exemple voir la table des matières, Google chargera la page souhaitée et recommencera à télécharger le reste du bouquin. Pratique ! 
Le deuxième point, plutôt logique celui ci, est que Google Books dispose d’un mode hors ligne. Il vous suffira de cocher la petite punaise dans votre liste des livres pour télécharger l’intégralité de l’un d’eux en cache sur votre carte mémoire (ou mémoire flash du téléphone), afin de pouvoir le lire n’importe où n’importe quand !

Qu’en est il du confort de lecture ?
Ce dernier est plus qu’acceptable, mais pas optimal. Ne vous attendez pas à avoir l’intégralité du livre retranscrit sur ordinateur car il s’agit purement et simplement d’un scan de toutes les pages de l’oeuvre. Le rendu est pour la plus part du temps lisible, mais parfois des taches d’encre ou même des pages pliées viennent égayer votre lecture. Rien d’insurmontable en somme tout de même ! Google Books offre la possibilité d’accéder directement à une page souhaitée grâce à la barre de défilement en bas de l’écran, seulement les pages données par Google ne correspondent pas aux pages réelles du livre…

Partagez vos livres :

Les réseaux sociaux faisant aujourd’hui par entière d’internet, il est également possible de partager un livre via plusieurs sources (Google Docs, SMS, GmailFacebook, Twitter, etc). En réalité, ce partage consiste simplement  à envoyé un message « Découvrez ce livre » suivit d’un lien Google Books pointant sur le dit-livre. La fonction de partage avec Google Docs ne marche quant à elle tout bonnement pas.

Conclusion :

Google marque des points avec son application Books, jusque là manquante dans son catalogue français. Elle démontre de la volonté de Google de faire d’Android un concurrent sévère de iOS et de son Itunes, en renforçant les possibilités de son système d’exploitation aussi bien sur smartphones que sur tablettes ainsi que d’autres appareils qui peuvent envisager de voir le jour sous Android tel que futures Google TV, mais aussi des baladeurs, GPS, etc, qui en plus de leur fonction première pourraient disposer de l’Android Market.

Notes : Les captures d’écran viennent à la fois du Nexus S et du Nexus One. Toutes les images peuvent être agrandies en cliquant dessus.



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Google I/O 2011

La conférence Google I/O est l’évènement organisé chaque année en Mai par Google (depuis 2008) pour présenter l’avancé et/ou le futur de ses technologies, produits et services. Se déroulant sur deux jours, elle a rassemblé cette année pas moins de 5 000 personnes (essentiellement des développeurs et des journalistes) les 10 et 11 Mai.
Pour vous, j’ai rassemblé ici les cinq choses essentielles à retenir sur la Google I/O 2011.

1) Chrome OS, enfin !

Après s’être octroyé l’internet tout entier, Google s’est peu à peu emparé de nos téléphones, bientôt il s’emparera de nos téléviseurs, et maintenant il est logiquement (mais étrangement tardivement) temps pour lui de vouloir s’emparer de nos ordinateurs ! Adoptant la même stratégie qu’avec sa plateforme Android, Google s’occupe uniquement de créer l’environnement utilisateur et laisse coté matériel aux constructeurs.
Comme son nom l’indique, Chrome OS est un système d’exploitation pour Netbook (ou Notebook) et, comme à son habitude, Google mise encore une fois tout sur l’audace et l’innovation. Ce ne sont pas juste de petites options sympas qui sont rajoutées ici et là, mais bel et bien toute notre façon d’utiliser un ordinateur qui est revisitée par le géant de l’internet !

En effet, Chrome OS a la particularité de travailler quasi exclusivement « in the cloud » (« dans le nuage »), soit uniquement sur des serveurs distants. Presque toutes les données des utilisateurs seront stockées sur les serveurs de Google, ce qui relance une énième fois le débat sur la protection des données privées. Google promet également des mises à jour automatiques et transparentes de son système d’exploitation, garantissant une sécurité accrue, ainsi qu’un démarrage en 8 secondes !
L’environnement utilisateur se résumera essentiellement au navigateur Google Chrome, auquel viendront s’ajouter des applications téléchargeables sur le Chrome Web Store (comme Google Docs, Gmail, Youtube, etc). C’est un peu comme les téléphones Android et leur Android Market quoi… car ici aussi les développeurs pourront proposer leurs applications et Google ne prélèvera toujours que 5% de la vente pour les applications payantes (contre 30% chez Apple).
En tous cas, après des années de préparation les premiers Chromebooks seront disponibles dès le 15 Juin aux Etats Unis et dans plusieurs autres pays (dont la France), avec pour commencer les deux modèles que Google a présenté lors de sa conférence, que voici ci dessus :

429 $ en version Wi-Fi (499 $ avec la 3G)
Poids : 1.48 kg
Autonomnie : 8h30
Ecran : 12.1″ (1280×800)
Processeur : Atom Double Coeur (1.66GHz)
Ports USB (2.0) : 2
Port carte mémoire 4 en 1
Port Mini-VGA
Webcam HD + microphone
349 $ en version Wi-Fi (399 $ avec la 3G)
Poids : 1.34 kg
Autonomnie : 6h
Ecran : LED 11.6″ ( HD 1280×800)
Processeur : Atom Double Coeur (1.66 GHz)
Ports USB (2.0) : 2
Port carte mémoire 4 en 1
Port HMDI
Webcam HD + microphone réducteur de bruits

2) Google Music, le voici le voila !

Aux cotés de Chrome OS, Google Music était le second point le plus attendu de la Google I/O. Même si son existence n’était plus réellement un secret, la véritable nature du service restait floue car Google s’était heurter à plusieurs refus de la part des majors et des maison de disques et lors de ses négociations. Le géant de l’internet a donc changé son fusil d’épaule et s’est finalement contenté de suivre le modèle d’Amazon plutôt que celui d’Apple et de son Itunes.

En effet Google ne vous proposera pas d’acheter de la musique, mais de stocker vos titres (dans la limite de 20 000 titres par comptes) sur ses serveurs pour pouvoir les écouter en streeming quand bon vous semble, et depuis n’importe quel terminal sous Android. Un mode hors ligne est également prévu, si vous vous trouvez quelque part sans internet ou bien même tout simplement pour économiser des data de votre forfait mobile « internet illimité »…
Actuellement en beta, le service est disponible (encore une fois) uniquement pour les habitants des Etats-Unis et il faudra en plus être invité pour pouvoir l’utiliser. Actuellement, Google Music est gratuit mais à terme il devrait devenir limité (avec une option premium) lors de sa sortie officielle. Je vous donnerais beaucoup plus de détails sur Google Music dans un article dédié à paraître prochainement.

3) Des mises à jour Android garanties

Et oui, on n’en fini plus d’en entendre parler ! Tout le monde aujourd’hui connait Android qui, rappellons le, était à la base une start-up spécialisée dans le développement d’applications mobile. Elle fut rachettée par Google (en Aout 2005) qui la transforma en l’OS mobile tel que nous le connaissons maintenant. Le système d’exploitation en partie open source est distribué gratuitement aux constructeurs, et c’est surement ce qui battît son large succès depuis Octobre 2008.

Seul point noir dans ce tableau d’honneur, Android est aussi connu et critiqué à cause de ses trop nombreuses versions. Comme Android est open source, les constructeurs de téléphones ainsi que les opérateurs peuvent modifier à leur gré une grande partie du du système d’exploitation de Google. Ainsi, dès lors que ce dernier sort une mise à jour, il est alors du ressort des constructeurs puis des opérateurs de la proposer aux utilisateurs. Et là, autant certains constructeurs (pas tous, à l’image de HTC et plus récemment de Samsung) ne proposent aucunes mise à jour par « flemme » de tout reprogrammer, autant les opérateurs à leur tour n’en proposent pas plus, dans le but d’inciter les gens à changer leur téléphone plutôt qu’à le mettre à jour.
Cliquez pour agrandire
Conscient du problème, Google avouait lors du Mobile World Congress réfléchir à une solution (voir notre article), qu’il nous dévoile enfin ! Désormais les entreprises faisant partie de l’Android Alliance (l’Open Handset Alliance) seront obligés d’assurer le suivit des mise à jour pendant un minimum de 18 mois (dans la limite ou le matériel de l’appareil supporte la nouvelle version). C’est une bonne chose mais qui n’est malheureusement pas parfaite car si les plus grands constructeurs font partis de l’Android Alliance (HTC, Samsung, Motorola, LG, Sony Ericsson), les opérateurs français eux n’en font pas partis ! Effectivement, on trouve essentiellement des opérateurs Américains tels que AT&T, Sprint et Verizon, ainsi que d’autres Européens comme T-Mobile et Vodafone (qui en Avril a vendu à Vivendi les 43.9% du capital de SFR qu’il détenait).
En France, les mises à jours devraient donc continuaient à être bloquées au niveau des opérateurs… Mais comme elles existerons belles et bien du côté constructeur, il n’est pas difficile d’envisager que la large communauté d’Android développe des rom custom destinées à mettre officieusement son téléphone à jour. Donc dans l’ensemble ce n’est certes pas parfait, mais ça reste une bonne chose quand même.
4) Android Ice Cream Sandwich 3.4
En parlant de mise à jour, c’est l’occasion de vous présenter la prochaine en date ! Les differentes versions d’Android portent toutes un nom de dessert (en anglais), déclinées par ordre alphabétique et donc le prochaine devait forcement débuter par un i (après Android Honeycomb 3.1).

Cette version n’a pour l’instant rien dévoiler d’extraordinaire si ce n’est qu’elle unifiera tous les terminaux tournant sous Android. Car en effet le système d’exploitation de Google est actuellement divisé en deux parties avec d’un côté Android Gingerbread 2.3.4 pour les smartphones et de l’autre côté Android 3.1 Honeycomb pour les tablettes tactiles. Ceci, combiné à l’anti fragmentation laws citée plus haut, devrait rendre la tâche moins compliquée aux développeurs. Sa date de sortie est prévue pour le quatrième trimestre 2011.
Ice Cream Sandwich serra également la version d’Android qui tournera sur les Google TV dont nous parlait Jean Marc Tasseto en Mars dernier (voir notre article).

5) Android@Home (Android à la maison)

Google à également profité de sa conférence pour présenter son nouveau projet, Android@Home. Dans l’absolu cela permettrait, par le biais de capteurs externes, de contrôler certains éléments de l’environnement de l’utilisateurs comme ses volets coulissants par exemple. Google a donc annoncé l’arrivé d’un Accessory Development Kit (ADK) contenant une carte électronique sur laquelle branché l’appareil Android, ainsi qu’une carte Android Demo Shield (ADS) embarquant les différents capteurs (luminosité, température, etc); le tout étant programmable via le Software Development Kit (SDK) d’Android. Google a notamment fait une démonstration pour montrer l’étendu des possibilité de ce nouveau concept en connectant le jeu Quake à une ampoule. Ainsi chaque coup de feu virtuel faisait baisser la luminosité de cette dernière.
Prometteur… Comme je le dis toujours : Affaire à suivre, donc !

En resumé :

Voici donc les 5 points essentiels à retenir de cette Google I/O 2011 :

  • Le service Google Music dévoilé
  • Des Chromebooks sous Chrome OS dévoilés
  • Un nouveau concept prometteur : Android@Home
  • La promesse de mises à jour Android plus soutenues
  • Une nouvelle version Android qui réunifiera tous les terminaux pour ce 4eme trimestre 2011
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