Google publie ses résultats du 2nd trimestre

Google a publié ses résultats trimestriels pour le deuxième quart de l’année, et encore une fois le géant de l’internet dépasse toutes les attentes des marchés financiers.

En effet le groupe affiche un chiffre d’affaire record de 9.026 milliards de dollars ce trimestre contre 6,839 milliards de dollars à la même période l’an dernier, soit une augmentation de 32% sur un an !

Pour ce qui est du bénéfice net (chiffre d’affaire auquel on soustrait les différentes dépenses de l’entreprise), il s’élève à 2,51 milliards de dollars enregistrant une hausse de 36% comparé à l’an passé (1,846 milliard de dollars pour le deuxième trimestre de 2010).

Google possède donc aujourd’hui une trésorerie de plus de 39 milliards de dollars, et son action GOOG a d’ailleurs gagné 12% de sa valeur dès l’annonce des resultats du groupe, atteignant même jusqu’à 600 eurs.

A coté de ça Google annonce avoir recruté 2 452 nouveaux employés, portant à 28 768 le nombre de Googlers dans le monde. Android n’est pas en laisse non plus puisque c’est pas moins de 550 000 appareils sous Android qui sont activés chaque jour de par le monde, et enfin c’est Google+ qui compterait déjà entre 10 et 20 millions d’utilisateurs ! D’ailleurs, si vous n’avez toujours pas votre invitation rendez vous ici.

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Gingerbread sur le Nexus One pendant que Google France déménage !

/!\ Mise à jour : Les fichiers update.zip, fournis par Google et contenant la mise à jour vers Android 2.3.3 pour le Nexus One et le Nexus S sont maintenant disponibles !
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Android Gingerbread 2.3 arrive enfin sur le Nexus One !! Oui bon, ne vous réjouissais pas trop vite hein, car la mise à jour est actuellement uniquement distribuée en OTA et donc nos beaux Nexus One de chez SFR ne peuvent pas encore en profiter tant que l’on a pas le fichier update.zip fournit par Google. Ce qui en soit, ne devrais quand même logiquement plus tarder !
Oui donc je pourrai vous faire un bon article sur le Nexus One et/ou sur Gingerbread, vous dire par exemple qu’on l’attend depuis Octobre 2010 tout de même (et oui tant que ça, Dieu que le temps passe vite : voir notre article), mais je préfère faire comme BruitInutile de silicon.fr que je me permet de vous citer :

« C’est quoi tout ce bruit? Gingerbread dans les semaines qui viennent! Gingerbread dans les jours qui viennent! Et on ne voit toujours rien. Je ne crois plus au beau discours de google! »

Bien sur, cela ne veux pas pour autant dire que je vous oublis ! Ah ça non ! Et vu que vous avez surement envie d’une petite info Google a vous mettre sous la dent, je vais aujourd’hui vous parlez de Google France !
Google France a actuellement ses bureaux sur l’Avenue de l’Opera dans le 2eme arrondissement de Paris, et bien que leurs locaux soient tout bonnement géniaux (je vous laisse consulter la vidéo ci dessus), nos 300 Googlers Français vont devoir déménager ! Leur destination est un complexe de 10 000 m² appartenant à Axa Entreprise et que le géant de l’internet vient de racheter, tenant ainsi les promesses qu’il avait fait il y a quelques mois. Les bâtiments sont situés en plein centre de Paris au 8 rue de Londres dans le 9eme arrondissement, le montant de la transaction reste pour le moment inconnu.
Google va en effet augmenter significativement ses investissements en France (voir notre article), alors qu’aujourd’hui le géant de l’internet comporte essentiellement des effectifs à vocation commerciale, la création d’un « Centre Européen de la culture » et l’ouverture d’un Centre R&D sont prévues. Les locaux devrait être réhabilités et utilisables en fin d’année 2011.

L’actuelle entré des futurs locaux de Google France
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Google et Android au MWC !

Si vous suivez un temps soit peu l’actualité high-tech du moment, vous avez forcement entendu parler Mobil World Congress qui se déroule actuellement à Barcelone !


Le Mobil World Congress (MWC) est le salon mondiale de la téléphonie mobile. De ce fait, Google et son système d’exploitation Android sont très présents au MWC, voir omniprésent même ! C’est donc l’occasion pour moi de faire le tour de tout ça, et ce, juste pour vous !

Mis à part les nombreux nouveaux téléphones sous Android présentés par les constructeurs, tels que le Galaxy S2 de Samsung ou encore le superbe Desire S de HTC, j’ai décidé de vous parler aujourd’hui de l’Xperia Play de Sony ! Pourquoi lui ? Tout d’abord parce que mon blog concernant l’actualité Google dans son ensemble, et cet article concernant le WMC, je ne peux me permettre de vous faire un compte rendu détaillés de chaque téléphone tournant sous Android. Oui mais pourquoi le Xperia Play en particulier !? Et bien parce qu’il a quelque chose de spécial !

Ce téléphone, longtemps appelé « Playstation phone », embarque non seulement la toute derniere version d’Android 2.3 Gingerbread mais poussera surtout jusqu’au bout les limites du divertissement en permettant à l’utilisateur, en plus de la musique et des photos (capteur 5 mégapixels), de jouer comme sur une vraie petite console portable ! En effet grâce au pavé directionnel, aux deux joysticks tactiles, aux deux boutons L1 et R1, ainsi qu’aux quatre désormais célèbres boutons Playstation (croix, carré, rond, triangle) qui sont intégré à l’arrière coulissant du téléphone, l’utilisateur aura l’impression de jouer à la Playstation sur son mobile Android ! A ce titre, le Xperia Play est d’ailleurs le premier smartphone à porter le label certifié « Playstation » et de nombreux jeux sont déjà prévus (Fifa 10 ou Assassin’s Creed par exemple). Le Xperia Play est le fruit d’une étroite collaboration entre Sony et Google, comme le font remarquer Andy Rubin (Vice President of Engineering de Google) et Rikko Sakaguchi (Executive Vice President & Chief Creation Officer de Sony Ericsson) dans leur discours respectifs :

« Xperia PLAY et l’expérience de jeu certifiée PlayStation sont les parfaits exemples de l’innovation rendue possible par l’écosystème ouvert que celui d’Android »

« Le lancement d’Xperia PLAY n’aurait jamais été possible sans l’étroite collaboration de Google. L’engagement de si nombreux éditeurs de jeux démontre que l’Xperia PLAY répondra aux attentes des consommateurs du monde entier. »


Des chiffres maintenant ! Eric Schmidt, l’actuel PDG de Google (du moins jusqu’à Avril 2011 : voir notre article), que c’est pas moins de 350 000 terminaux sous Android qui sont activés chaque jour à travers le monde ! Pour rappelle il y a six mois ce chiffre était « seulement » de 200 000 et début Décembre 2010 c’était 300 000 terminaux tournant sous Android qui étaient activés quotidiennement (voir notre article).
Il faut dire qu’aujourd’hui c’est 27 constructeurs à travers le monde utilisent Android pour leurs smartphones et/ou leurs tablettes tactiles à travers 170 appareils différents qui sont commercialisés par 168 opérateurs à travers le monde entier. De plus, l’Android Market accueil en son sein désormais 150 000 applications, c’est à dire trois fois plus qu’il y a à peine neuf mois ! Google marque donc une belle avancé face à son principal concurrent qu’est Apple avec son AppStore qui contient aux dernières nouvelles 185 000 applications « réelles ».

Malheureusement deux ombres demeurent sur ce beau tableau… Celle liée au constructeur finlandais Nokia et celle de la fragmentation du système Android.
En effet alors que Nokia a récemment annoncé ne plus s’appuyer uniquement sur son propre système d’exploitation pour, à l’avenir, utiliser celui de Microsoft (Windows Phone 7), Eric Schmidt a déclaré sur le sujet :

« Nous aurions préféré que Nokia passe sous Android. Mais la porte reste ouverte et Nokia pourrait finalement faire le bon choix »

Quant aux trop nombreuses versions d’Android présentes sur le marché et qui pourrissent la vie aux développeurs mais surtout à l’utilisateur final, Eric Schmidt avoue en être conscient et annonce que Google imposera prochainement une « anti-fragmentation laws », sorte de liste de règles de bonne conduite pour les fabricants et opérateurs. On verra bien si le résultat est positif avec la sortie de la prochaine version majeure d’Android, melange de Gingerbread et Honeycomb, prévue toujours selon l’actuel PDG de la firme de Mountain View pour cet été…


Du coté logiciel, Google continu de rattraper Apple avec cette fois ci la présentation de l’application Movie Studio. Application destinée à crée des montages vidéo directement depuis son terminal Android.

Et pour finir, les journalistes présents n’ont pas manqué de revenir sur les récents évènements qui liaient un directeur de Google aux révolutions Égyptiennes (voir notre article). Eric Schmidt a alors affirmé « souhaiter le meilleur » au peuple égyptien qui avaient « utilisé les technologies internet pour réellement exprimer la voix du peuple. C’est un bon exemple de transparence. C’est la nature de la technologie. Cela change la dynamique du pouvoir entre le gouvernement et les citoyens de manière totalement imprévisible ». Au sujet de Wael Ghonim, le PDG de Google à souligné avoir discuter avec lui et être « très fier de ce que Wael Ghonim a été capable de faire en Egypte ».


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Google, vraiment en lutte contre le téléchargement illégal ?

En décembre 2010, c’était chose dite ! Google annonçait qu’il allait mettre en place une série de mesure visant à lutter contre le piratage et le téléchargement illégal de contenu protégé par le droit d’auteur. Aujourd’hui, c’est chose faite ! D’abord avec la simplification et l’accélération (à 24h) de réponse du processus de signalement de contenu illégal apparaissant dans les résultats du moteur de recherche, puis ces derniers jours avec de nouvelles restrictions imposées à son service Google Suggest (qui fait automatiquement remonter à l’utilisateur les requêtes les plus populaires/pertinentes au fur et à mesure de la saisie).

Cette pratique n’est pas nouvelle chez le géant du net, en effet les termes liés à la pornographie sont par exemple exclus de Google Suggest depuis des années déjà. Concrètement, lorsque l’utilisateur commence à taper sa recherche, si elle correspond à un contenu filtré, aucune suggestion ne lui parviendra. L’utilisateur doit alors s’acquitter de la lourde tache d’appuyer sur la touche Entré pour voir les résultats de sa recherche s’afficher sur son écran. Même principe pour Google Instant, qui affiche automatiquement les résultats de recherche en même temps que la saisie de l’internaute.

Aujourd’hui cette « censure » s’applique également aux termes « RapidShare », « Bittorent », ou même « MegaUpload ». Pourtant ces sociétés hébergent et/ou distribuent également du contenu parfaitement légal ! Méritent ils d’être classifiés, et surtout défavorisés (vis à vis de la concurrence) de la sorte à cause de l’utilisation qui est faite de leurs services qui sont, à la base, tout ce qu’il y a de plus légaux ? C’est d’ailleurs sur cette base que ces mêmes sociétés jugent l’initiative de Google « légitime, mais démesurée ».

« Nous respectons le droit de Google de concevoir ses algorithmes de manière à fournir des résultats appropriés à ses utilisateurs. Ceci dit, le nom de notre entreprise est unique, et nous sommes convaincus que toute personne qui tape les 5 ou 6 premières lettres du nom mérite d’avoir la même facilité d’accès que toute autre entreprise »

Qui plus est, la liste des termes filtrés par le moteur de recherche semble légèrement bâclée, ou alors fortement arbitraire… Effectivement, alors que MegaUpload est bloqué, son service d’hébergement de vidéo et de visionnement en streaming MegaVidéo fait quant à lui toujours partie des résultats affichés par Google Suggest. De plus, bien que Google arrête d’afficher des suggestions dès que l’on tape « Megau… », il n’en est rien si l’on entre le terme « Megaupload «  (en entier, et suivit d’un espace) ! Pire encore, « The pirat bay » qui est l’un des plus célèbre site de partage de liens bittorrent n’est lui aussi pas filtré !

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Google embauchera plus que jamais en 2011 !

Google a annoncé que 2011 allait être l’année qui verra naître le plus de Googlers ! Juste avant 2007, où la firme de Mountain View avait embauché près de 6 000 nouvelles personnes. En fin d’année 2010, Google comptait 24 000 employés à travers le monde et avait recruté près de 4 500 nouveaux Googlers cette même année là. Sans donner de chiffres exactes, on peut donc être dès lors sur que se serra plus de 6 000 nouvelles personnes qui intégreront l’entreprise en 2011 !

L’information est révélée par Alan Eustace, un des vice-présidents senior Ingénierie de Google, qui a posté une lettre ouverte sur le blog officielle du géant de l’internet, et que je vous ai traduite ci dessous :

2010 a été une grande année pour Google. Beaucoup de nos grands paris (l’affichage publicitaire, les téléphones mobiles, le cloud, et bien d’autres) ont commencés à porter leurs fruits. Surprenant, Android fonctionne maintenant sur plus de 100 différents modèle d’appareils, avec plus de 300 000 activations par jour. Chrome quant à lui dispose d’au moins 120 millions d’utilisateurs actifs et il est de plus en plus rapidement. L’an dernier, plus de 1 million d’entreprises sont passées à Google Apps et ont embrassé son approche 100% Web. Et nous avons rendu la recherche plus rapide que jamais, même lorsque vous êtes en déplacement. 
Mais ce n’était pas seulement une année de croissance pour nos produits, car la société s’est développée ainsi. En 2010, nous avons recruté plus de 4 500 Googlers, principalement dans l’ingénierie et la vente. En deuxième position juste derrière 2007 où nous avons accueilli plus de 6.000 personnes chez Google. 
J’aime Google pour ses . C’est inspirant de faire partie de l’équipe. Et c’est pourquoi je suis enthousiasmé par 2011, car ce sera notre année avec plus d’embauche dans l’histoire de l’entreprise. Nous sommes à la recherche partout dans le monde de hauts talents à tous les niveaux et nous allons embaucher autant de gens intelligents et créatifs que nous pouvons pour nous attaquer à certains des défis les plus difficiles en informatique: comme partir de rien pour la construction d’un système d’exploitation basé sur le Web, la recherche instantanée sur un index de donnés de plus de 100 millions de gigaoctets, et même le développement de voitures qui se conduisent toutes seules. Il y en a pour tous les gouts chez Google, (de l’entreprise à la cartographie et la géolocalisation, en passant par la vidéo), avec la plupart des travaux qui sont réalisés en petites équipes en permettant de travailler efficacement comme le font les petites start-ups. Le nombre d’ingénieurs en logiciel sur un projet Google est en moyenne de 3 à 5 personnes, et c’est grâce à ça que la grande majorité de nos employés restent avec nous pour construction leur carrière et relever de nouveaux défis au sein de l’entreprise. 
J’ai rejoint Google il y a plus de huit ans, quand nous venions à peine d’atteindre 500 employés et que nous utilisions encore Outlook comme messagerie et AIM en tant que chat. Et bien qu’il y ait eu beaucoup de changements, Google est toujours la même compagnie entreprenante qu’elle était lorsque j’ai commencé, en encourageant ses Googlers à croire en leurs grandes idées et à prendre de hauts risques pour entrevoir les grandes récompenses de ces opportunités. . 
Si vous pensez que vous souhaitez rejoindre l’équipe, consultez google.com/jobs


Alan Eustace, SVP Engineering et de la recherche



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Interview du directeur général de Google France

Comme je n’ai pas beaucoup de temps à moi en ce moment, mais que je pense quand même à vous, je vous poste l’intégralité d’une interview de Jean Marc Tassetto l’actuel directeur général de Google France (ancien directeur général de SFR).

Au programme, tout y passe ! Les services Google Books, Google News, Google TV (voir notre article : Google TV en détails !) sont aux rendez vous, mais également les questions un peu plus délicates au sujet de Google Street View ou même de la « taxe Google » par exemple.

Sans plus attendre, voici l’intégralité de l’interview :

« Passer de SFR à Google, est-ce un choc culturel?
En cent jours à la tête de Google France, j’ai mesuré combien Google mise sur la France, combien c’est un parte­naire important des PME, combien il est centré sur l’utilisateur et l’innovation et, enfin, combien le décalage est grand entre son image hégémonique et sa culture d’ouverture. Eric Schmidt a annoncé l’installation en France d’un centre de recherche et développement et d’un centre culturel européen. Aujourd’hui, Google France compte 250 personnes mais doublera ce chiffre d’ici à deux ou trois ans. 


Quelle est votre mission?
Ma première mission est, bien entendu, le développement commercial, notamment sur le mobile et le display. Mais je dois aussi mieux communiquer. Google est une entreprise adolescente de 13 ans qui doit expliquer ce qu’elle fait. Ma mission est de faire de Google France une entreprise française et d’apaiser et clarifier les relations avec les ayants droit, les éditeurs et les pouvoirs publics. Pour cela, Google est devenu membre de plusieurs associations professionnelles, aide les start-up françaises et a signé des accords avec des ayants droit et des éditeurs. Enfin, je discute avec le Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN) et le GIE pour le kiosque numérique.

Dans l’édition, votre accord avec Hachette Livre a fait sensation.
Nous avons conclu des accords avec 40 bibliothèques dans le monde, dont celle de Lyon, et avec des éditeurs, dont Hachette Livre, pour numériser et redonner vie à des ­livres libres de droits. Avec Hachette, Google numérise, donne le fichier à l’éditeur, le laisse libre de l’exploiter et de fixer son prix! C’est l’inverse des conditions imposées par Apple. Notre modèle est clair, il n’y a pas d’entourloupe.

Les chaînes de télévision s’inquiètent de la Google TV
C’est un sujet sur lequel la France peut jouer un rôle, car notre pays est en pointe sur l’IP TV. Nous devons expliquer aux diffuseurs que Google TV ne va pas cannibaliser le marché publicitaire mais au contraire le développer en attirant de nouveaux petits annonceurs. Je rencontre les patrons de chaînes pour leur expliquer l’opportunité de développement dans la catch-up TV et la vidéo à la demande qu’ils peuvent saisir grâce à nos outils. Autant de nouvelles recettes pour eux. Nous avons le temps avant le lancement, prévu en 2012.

Seriez-vous prêt à financer la création via la «taxe Google» ?
Il ne faut pas passer sous silence les investissements consentis pour mettre à la disposition des créateurs une plate-forme de diffusion et de promotion gratuite comme YouTube. Nous avons signé avec l’ensemble des ayants droit et proposons Content ID, pour identifier des contenus protégés sur la plateforme. On peut probablement aller plus loin. Le seul mouvement que nous ne faisons pas aujourd’hui est d’aller vers la production de contenus. Par ailleurs, l’impact de Google sur la fiscalité française n’est pas neutre. Les PME qui achètent chez Adwords sont collectrices de TVA en France. Il y a néanmoins un sujet plus global, qui est celui de l’harmonisation européenne de la fiscalité et qui nous dépasse. Mais Google a, au moment de son expansion internationale, cherché à optimiser sa situation fiscale, humaine et opérationnelle. Le choix s’est porté sur Dublin, où nous avons aujourd’hui 1800 personnes.

Après la France, l’Italie, Bruxelles enquête sur la position dominante de Google. Quelles concessions pourriez-vous faire?
Nous répondrons à toutes les questions de Bruxelles, chiffres à l’appui. En France, l’Autorité de la concurrence a constaté notre position dominante sans aller plus loin. Elle estime que notre position est le fruit d’efforts permanents et non pas du marché. J’ai la conviction qu’il n’y a aucun abus.

Votre position inquiète également les éditeurs de presse…
Google travaille avec eux. Mon premier rendez-vous de 2011 a été avec le GIE E-Presse pour proposer NewsPass, une plate-forme de numérisation, diffusion et paiement des contenus. C’est une alternative à Apple qui prélève 30% sur chaque vente. Google fait simplement payer le coût de la plate-forme, qui est de 10%. Un pilote sera lancé au premier trimestre avec le GIE.

Les nouvelles règles d’achat de mots-clés sont contestées. Faut-il faire marche arrière?
Bruxelles a confirmé nos options dans ce domaine. J’ai entendu et me suis expliqué avec les syndicats professionnels du secteur. Leurs propos sont légitimes. Cette poli­tique d’achats de mots-clés est en place depuis des années aux États-Unis et au Royaume-Uni. L’expérience démontre que cela ne sert à rien d’acheter sa propre marque en mot-clé, car vos concurrents ne vont pas l’acheter à votre place. SFR n’ira jamais acheter le mot-clé Orange pour obtenir des clients. Seuls les sites marchands ont intérêt à acheter plusieurs marques.

Comment analysez-vous la réorganisation de Google ? (voir notre article)
Google se trouve aujourd’hui face à une croissance multiproduit et internationale importante. Ce sera désormais le rôle d’Eric Schmidt en tant que président exécutif. Larry Page, le nouveau PDG, garantira une culture plus start-up, en tant que cofondateur. Enfin, Sergueï Brin, autre cofondateur, reste concentré sur la stratégie entrepreneuriale. Chacun sera dans son pôle d’excellence. » 


Propos recueillis par Renault, Enguérand, Beuth, Marie-Catherine, et rapportés par Lefigaro.fr
Lien direct : http://marches.lefigaro.fr/news/societes.html?&ID_NEWS=175638075





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Google dévoile ses résultats… Et change de PDG !

L’évolution financière de Google
de 2003 à aujourd’hui

La dernière fois que nous parlions du chiffre d’affaire de Google remonte au 18 Octobre 2010, où là, déjà, le plus célèbre des moteurs de recherche avait dépassait toutes les estimations (voir notre article) !

Et pour clore ce 4eme trimestre, et l’année 2010 par la même occasion, la firme de Mountain View à fait fort ! D’abord avec des résultats en hausse, ensuite avec l’annonce du remplacement de Eric Schmidt (l’actuel PDG du groupe et ce depuis 2001), et enfin avec la dévalorisation de l’action GOOG qui s’en ait suivie…

Revenons donc ensemble sur cette soirée (fin d’après-midi à Mountain View) quelque peu riche en rebondissements !

Tout d’abord, les résultats du groupe internet au quatrième trimestre sont, comme d’habitude, très bons et ont encore une fois dépassés toutes les attentes du marché financier. Avec tout d’abord pour le 4eme trimestre un chiffre d’affaire de 8.44 milliards de dollars (+26% que l’an passé) et un bénéfice net de 2.54 milliards de dollars (+29% que l’an passé); le géant de l’internet affiche ensuite, pour ce qui est de l’année 2010 dans son intégralité, un chiffre d’affaire s’élevant à 29.32 milliards de dollars (+24% que l’année 2009) et un bénéfice net à 8.5 milliards de dollars (+30% que l’année 2009).
Pour rappel, le chiffre d’affaire correspond à la rentré d’argent totale pour l’entreprise, et le bénéfice net correspond à ce même chiffre d’affaire auquel on soustrait toutes les différentes dépenses de l’entreprise, soit donc la rentré d’argent réelle pour l’entreprise.

Voila pour tout ce qui est des chiffres, mais la véritable petite bombe de la soirée c’est surtout la lettre ouverte de Eric Schmidt, publiée sur le blog officiel de la société ! Dans cette lettre l’actuel PDG de Google explique quels changements vont être mis en place au sein de la direction du groupe à partir du Lundi 4 Avril 2011, et explique surtout pourquoi. 
De gauche à droit : E. Schmidt, L. Page, et S. Brin. Tous trois
à bord d’une Google Car automatisée sans conducteur
Actuellement, et ce depuis 2001, c’est Eric Schmidt qui prend toutes les grosses décisions du groupe en prenant bien évidemment grand soin de consulter les deux fondateurs du moteur de recherche : Larry Page et Sergey Brin. A partir de début Avril, la structure de gestion va changer, et si l’on retrouvera toujours ces trois mêmes personnes, ils auront cette fois ci tous un rôle bien défini.
Larry Page prendra la tête de l’entreprise « au jour le jour » en tant que PDG et se chargera également du développement des produits et des stratégies technologiques, « ses plus grandes forces » selon Eric Schmidt qui affirme d’ailleurs savoir « qu’il va fusionner la technologie de Google et la vision de l’entreprise avec brio ». Eric Schmidt quant à lui se verra relayer au titre de Président Exécutif et serra chargé essentiellement du relationnel sur les offres de Google et/ou avec les entreprises, gouvernements. Enfin, Sergey Brin, lui, « a décidé de consacrer son temps et son énergie à des projets stratégiques, en particulier le travail sur les nouveaux produits ». Dans sa lettre ouverte, Eric Schmidt ne tarie pas d’éloges envers ses deux coéquipiers notamment en se disant « extrêmement fier de [ses] dix dernières années en tant que PDG » et annonce que les dix prochaines seront meilleures grâce à Larry page qui est décrit comme clairement « prêt à diriger ». Sergey Brin est quant à lui décrit comme un « innovateur et entrepreneur dans l’âme« .
Tous ces changements sont expliqués par une gestion de l’entreprise plus compliquée, due à une expansion forte mais surtout rapide de la société : 

« Pendant les dix dernières années, nous avons tous été également impliqués dans les prises de décisions. Cette approche triumvirat a de réels avantages en termes de sagesse partagée, et nous allons continuer à discuter des décisions importantes tous les trois ensemble. Mais nous avons également convenu de clarifier notre rôle à chacun, il ya donc une responsabilité clairement établie dans la partie supérieure de la société. »

Pour finir, c’est malheureusement la cotation en bourse de Google qui subit un petit échec, dû ou pas à cette annonce qui sait… En tous cas le prix d’une action individuelle du moteur de recherche finie avec une baisse de 0.79% (-4.98$) à 626.77$ par action lors de la clôture de la bourse de Wall Street.



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Quand Google aime Le Camping !

Oui, aussi surprenant que cela puisse être, Google aime Le Camping ! Non, bien évidemment que je ne parle pas de ce moyen de logement de vacances qui consiste à camper sous une tente ou une caravane… Je parle du projet : Le Camping !

Le Camping se defini comme « Un groupe de gens motives qui veulent donner vie aux startups de demain » en leur proposant « un accélérateur de startups, un programme de 6 mois pour passer de l’idée au business. »

Le projet français, porté par l’association parisienne Silicon Sentier et soutenu par de grands groupes tel que BNP Paris bas, la SNCF ou encore Google France, consiste à faire connaitre des investisseurs, après un stage de six mois, 12 startups innovantes du web sélectionnées parmi les 160 candidatures.

Le Palais Brongniart, qui a notamment
accueillit la Bourse de Paris jusqu’en 1987
Ce qui est prévu durant le stage : 
  • Un programme unique de 2×3 mois : 3 mois d’accélération, de 3 mois de croissance
  • L’accès à plus de 40 mentors reconnus pour leur expertise et leur expérience
  • L’occasion de présenter votre prototype à plus de 100 investisseurs
  • Des locaux dans le quartier historique de entrepreneuriat web parisien, au Palais Brongniart


Google France explique ses motivations par le fait que :
« Google a choisi d’être partenaire de cette initiative parce que les valeurs de créativité, d’esprit d’entreprendre et d’innovation portées par Le Camping sont également celles qui ont nourri depuis toujours notre ADN. Ce partenariat prendra la forme du financement des bourses pour les startups sélectionnées, il comprendra également la mise en ligne des contenus pédagogiques sur YouTube et la participation des Googlers, experts du web, qui pourront transmettre leurs compétences et leur savoir-faire. »


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Syndicats et associations contre Google !

/!\ Mise à jour du 09 Novembre 2010 :

Google a répondu à la lettre d’hier, adressée à Eric Schimt, au sujet de la modification des conditions d’utilisation du service Google Adwords.
Le groupe précise qu’il est en position parfaitement légitime vis à vis de la loi, et que les grandes marques ne devrait pas avoir peur de faire confiance à l’esprit critique des internautes.
En effet, Google métaphore avec le fait que  « Les consommateurs ne sont pas induis en erreur lorsqu’ils voient différentes marques dans les rayons d’un supermarché » en rajoutant même que  « Les consommateurs sont des utilisateurs éclairés » et que de ces faits, Google ne pense pas qu’ils « puissent être induits en erreur par la présence de plusieurs publicités pour un produit ».


Le géant d’internet rappelle également qu’il est possible, et cela même avant le 14 septembre dernier, de soumettre une réclamation si « Un concurrent utilise [leur] marque déposée dans son texte d’annonce ».

Google précise, sur sa page d’aide, que si la réclamation est « fondée et motivé », elle sera étudiée et qu’à terme le concurrent se verra demandé de retirer son annonce jugée frauduleuse.

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Bien que je mette un point d’honneur a ne pas m’attarder sur les rumeurs, et surtout à ne pas les relayer sur ce blog, un article du site Electronlibre a su retenir toute mon attention, et je me permet de vous en faire part !

Il s’agirait d’une lettre de protestation à destination du PDG de Google, Eric Shcmit, contre « la nouvelle politique de diffusion des liens commerciaux » du groupe, mise en place depuis le 14 septembre 2010.

En effet, depuis cette date il est possible d’acheter le nom de marques déposées (comme BMW, Apple etc…) auprès du service Google Adwords qui permet de référencer un site internet parmi les liens commerciaux du moteur de recherche (les liens sur fond jaune en tête de recherche, et ceux dans la colonne de droite).

La lettre est adréssé par « l’ensemble des dirigeants des sociétés commerciales », soit :

  • L’Union Des Annonceurs (UDA)
L’UDA se dit vouloir « Promouvoir une communication responsable », « faire valoir les intérêts et les positions des annonceurs auprès de leurs interlocuteurs », et « permettre à ses adhérents d’optimiser, en efficacité et en coût, leurs investissements en communication ».
On retrouve dans ses membres notamment Air France, McDonald’s ou encore Nestle.
  • L’Union des Fabricants (UniFab)
L’UniFab se positionnent quant à eux tout simplement comme les défenseurs de la propriété intellectuelle sous toutes ses formes.
Les sièges de son conseil d’administration sont notamment occupés par Walt Disney, Lacoste, Microsoft et Nike pour ne citer que quelques uns d’entre eux.
  • Le Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale (SPQM)

« Le SPQN a pour vocation le conseil et la défense des intérêts de la Presse quotidienne nationale. Il étudie toutes les questions économiques, juridiques et sociales concernant la presse. Il intervient en tant que de besoin sur l’ensemble des domaines relevant de la communication. »
Les journaux Le Monde, L’Equipe, Le figaro ou encore Libération en font notamment parti.

  • Le Syndicat de la Presse Magazine (SPM)
Le but de la SPM est d’« accompagner l’évolution de la presse et de ses métiers, et si possible les anticiper », ainsi que de « contribuer à « normaliser » le marché de la presse, lequel reste marqué par une réglementation excessive, illusoirement protectrice, et une organisation qui n’est pas toujours synonyme d’efficacité ».
Il regroupe parmi ses rangs notamment Entrevue, Le Point ou encore Télé Z.
La lettre devrait officiellement être publiée demain, mais elle est d’ores et déjà disponible en téléchargement sur les serveurs de Electronlibre à cette adresse : Telecharger le document complet.


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Google franchit la barre des 600$ par action !

La cotation en bourse de Google à dépassé, le Vendredi 15 Octobre à 15h34 (heure de New York), la barre des 600 $ à la bourse de Wall Street !!

Sans aucun doute que la publication du chiffre d’affaire de Google au troisième trimestre a fortement contribué à cette hausse. En effet, le groupe internet a encore une fois dépassé les estimations avec un chiffre d’affaires de 7,29 milliards de dollars (+23% que l’an passé), et un bénéfice de 2,55 milliards de dollars (+32% que l’an passé).

Pour rappel, le chiffre d’affaire correspond à la rentré d’argent totale pour l’entreprise, et le bénéfice correspond au chiffre d’affaire auquel on soustrait les différentes dépense de l’entreprise, soit la rentré d’argent réelle pour l’entreprise.

La dernière fois que l’action GOOG valait plus de 600 $ remonte à Janvier 2010La valeur la plus haute de ces derniers jours est de 617.79 $, atteinte le Lundi 18 Octobre 2010 à 9h54Actuellement, le Lundi 18 Octobre 2010 à 19h01, l’action en bourse de Google vaut 614.14$.


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